Sarko rageur : "C'est la Tulle !"

Ce soir, la circulation sera fluide place de la Concorde. Évitez en revanche le secteur de la Bastille, qui risque d'être envahi de manifestants à la solde du "petit calomniateur".

Hollande et Sarkozy : ce qu'ils pensent l'un de l'autre

Les amabilités de Sarko sur le "petit calomniateur"
·         Le 28 avril, alors qu’il rentrait de Corrèze où il avait été accueilli par Hollande, président du département, Nicolas Sarkozy avait téléphoné à Alain Minc pour lui confier, avec orgueil, «je voulais voir s’il avait peur de moi... Il a toujours peur de moi.» Prémonitoire !

Copé a déjà tourné la page du sarkozysme

Jouant Sarkozy battu demain, Copé, connaissant son petit Sarko par coeur dans le texte, ne croit pas un mot des sa promesse de quitter la vie politique s'il n'est pas réélu. Après tout, le même n'avait-il pas juré ses grands dieux à Atomic Anne (Lauvergeon) qu'il ne ferait qu'un mandat, et qu'après il partirait chez Bouygues "faire de l'argent" (sic).

Sarko au bord de la crise de nerfs et en plein autisme politique

Il n'est finalement pas si différent de celle qu'il moquait il y a cinq ans. "Madame Royal a perdu ses nerfs", avait-il ironisé pour qualifier la sortie de Miss Poitou lors de leur débat et sa fin de campagne pathétique, où elle avait "craint" que l'élection de Sarkozy ne déclenche des émeutes dans les banlieues (sic).
Incapable de comprendre que la désaffection qu'il connaît, c'est lui qui en est le premier responsable, il s'est livré, hier soir, à une chasse aux boucs émissaires. Un classique des régimes autoritaires.

Bayrou porte le coup de grâce à Sarkozy

Après avoir été mis à genou par Hollande alias "le petit calomniateur", dont il avait pronostiqué qu'il ne ferait qu'une bouchée lors de leur duel télévisé, Sarkozy s'est vu porter le coup de grâce, ce soir, par François Bayrou. Ce dernier a en effet annoncé qu'il votera, "à titre personne"l, pour François Hollande. Une première pour le centriste, jusqu'alors penchant plutôt à  droite, puisqu'il fut ministre et de Balladur et de Chirac, pas franchement réputés pour leurs convictions socialistes.

Sarkozy candidat à Neuilly

Après son débat perdu dans les grandes largeurs face à Hollande alias "le petite calomniateur", Sarkozy envisagerait d'annoncer sa candidature à Neuilly au soir de sa défaite dimanche soir. Son slogan de campagne est tout trouvé : "Président des riches ou député de Neuilly, c'est du pareil au même."

Débat Hollande-Sarkozy : Et pour Laurence Ferrari, le vainqueur est...

Dans son roman le plus connu, Touchez pas au grisbi, Albert Simonin met dans la bouche de son héros Max le Menteur la phrase suivante : "La femme sent toujours l'homme en forme du moment."

Laurence Ferrari également, confirmant en cela qu'elle est bien une femme. Ce dont personne, d'ailleurs, ne doutait. Il suffisait de l'observer tout au long du débat, regarder tour à tour Sarkozy et Hollande, pour savoir qui, dans son esprit, avait remporté le débat.

Hommage d'un lieutenant de Hollande à Audiard

En ce jour de débat,  France Inter a demandé, une fois n'est pas coutume, à Bernard Cazeneuve un lieutenant de François Hollande quelle était, selon lui, la plus grande qualité de Sarkozy. "Il ose tout... Et c'est même à ça qu'on le reconnaît", a osé ce proche de Hollande.
Une réplique qui sera allée droit au coeur des amateurs du regretté Michel Audiard, qui n 'auront pu s'empêcher de faire le rapprochement avec ce dialogue des Tontons flingueurs, dans lequel Lino Ventura s'exclame : "Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaït !"

Sarkozy totalement désinhibé


 Notre candidat hâbleur, bagarreur et débatteur jusqu’à plus soif, va-t-il bientôt offrir sa Patek Philippe à 55 000 € à Marine le Pen pour l'amadouer ? Pour qu'elle appelle enfin ses 6,4 millions d'électeurs à voter pour lui lorsqu'elle fêtera Jeanne d'Arc le 1er mai prochain ?

En attendant, il ne se passe plus un jour, une heure, sans qu’il ne drague ouvertement ses partisans, sans qu’il ne leur fasse une promesse nouvelle.
Celui qui jusqu’alors n’avait été que le président des riches vient de se découvrir le porte-parole "des petits, des sans-grade, des paysans qui ne veulent pas mourir".

Sarko toujours aussi fier-à-bras : Trois débats, sinon rien !

Il ne changera donc jamais. Après avoir proposé deux débats, il en propose maintenant un troisième. Et ceci, dès le soir des résultats du premier tour ! Quelle hauteur de vue pour celui qui s'estime être le seul à posséder la carrure présidentielle ! S'il avait voulu démontrer aux Français que décidément, pas plus en fin de mandat qu'en début, il n'aura été capable d'endosser les habits de président, il ne s'y serait pas pris autrement. Mais soyons pour une fois indulgent.

Sarkozy : ça sent le sapin !

La fumeuse théorie des courbes qui, une fois qu'elles se sont croisées ne se décroisent plus, a du plomb dans l'aile. Lorsqu'en mars, certains sondages donnaient timidement Sarkozy devant Hollande au 1er tour, le Château s'est emballé en annonçant le début de la fin pour Flamby. C'était oublier qu'au second tour, l'écart restait toujours aussi confortable en faveur de Hollande et prendre le risque de mobiliser la gauche autour du vote utile.

Les larmes de crocodile de Copé

Copé s'y voit déjà. Une défaite de Sarko en 2012, c'est pain bénit pour sa petite entreprise élyséenne. En effet, comment imaginer qu'après 10 ans de Sarko à l'Elysée, les électeurs puissent encore voter en majorité à droite en 2017. Sarko out en 2012, c'est donc l'assurance pour Copé de représenter les couleurs de la droite en 2017. Et donc, de l'emporter ! Copé n'étant pas du genre à doute de sa bonne étoile, ni de son talent.   On entend déjà son meilleur argument : "la raclée" qu'il a mise à Hollande lors de leur débat à l'émission des paroles et des actes. Seule ombre au tableau, Mister Nobody alias Fillon, fera tout pour éviter que son meilleur ennemi vienne contrecarrer son destin élyséen. 

Carla Sarkozy : "A gens modestes, score modeste"

Carla Sarkozy positive, à l'annonce de la déculottée plus que probable que s'apprête à subir son mari dans deux semaines, si l'on en juge à l'écart en faveur d'Hollande au premier tour : "Un score aussi modeste pour un président en exercice, c'est bien la preuve qu'on est des gens modestes !"

Malaise à l'Elysée à l'annonce des résultats des DOM-TOM

La presse étrangère rapporte que le-plus-pour-longtemps-président aurait été victime d'un malaise vagal lorsqu'il a pris connaissance des résultats en Martinique et en Guadeloupe. François Hollande, quant à lui, aurait repris du gâteau au chocolat. Aurait-il déjà renoncé à sa principale promesse de campagne ?  

Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée (3ème épisode)

Troisième épisode de notre feuilleton présidentiel : Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée. 
 Le temps d'une campagne présidentielle, où tout deviendrait enfin possible, prenons-nous à rêver d'un Président qui incarne vraiment le pays. Qui parle aussi bien au nom de la France d'en bas que de la France d'en haut, de l'ouvrier du Creusot que du col blanc de la Défense, de l'éleveur du Massif central que du céréalier de la Beauce, du client du Fouquet's des Champs-Elysées que de celui du bar des sports de Saint-Dizier. A défaut d'exister, Présidentielle 2012 a imaginé à quoi ressemblerait ce Président aux couleurs de la France. Ce personnage de fiction est le héros de notre feuilleton Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée.

Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée (2ème épisode)

Deuxième épisode de notre feuilleton présidentiel : Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée. 
Le temps d'une campagne présidentielle, où tout deviendrait enfin possible, prenons-nous à rêver d'un Président qui incarne vraiment le pays. Qui parle aussi bien au nom de la France d'en bas que de la France d'en haut, de l'ouvrier du Creusot que du col blanc de la Défense, de l'éleveur du Massif central que du céréalier de la Beauce, du client du Fouquet's des Champs-Elysées que de celui du bar des sports de Saint-Dizier. A défaut d'exister, Présidentielle 2012 a imaginé à quoi ressemblerait ce Président aux couleurs de la France. Ce personnage de fiction est le héros de notre feuilleton Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée.

Le bilan sécuritaire de Sarkozy passé au Kärcher

Dominique de Villepin nous écrit. "La maison Sarkozy prend l'eau de toutes parts. Même ce qui était jusqu'alors porté à l'actif du roitelet, s'inscrit désormais à son passif. Et son camp n'est pas le dernier à remettre les pendules à l'heure. Marie-Josée Roig, députée-maire UMP d'Avignon regrette la politique sécuritaire de... Jospin ! Elle réclame en effet le retour de la police de proximité, tant décriée par l'ex-premier flic de France.

Carla et Nicolas, les Misérables de l'Elysée

L'offensive médiatique, lancée par Sarkozy depuis son entrée en campagne, pour gommer son image de président des riches, a atteint son paroxysme cette semaine. Ceux qui pensaient que l’Élysée hébergeait un flambeur, aux mœurs de parvenu, en seront pour leurs frais. Les Sarkozy forment en réalité un couple de "gens modestes" et la vie du Président est "d'une austérité extrême".

Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée (1er épisode)

Premier épisode de notre feuilleton présidentiel : Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée. 
Le temps d'une campagne présidentielle, où tout deviendrait enfin possible, prenons-nous à rêver d'un Président qui incarne vraiment le pays. Qui parle aussi bien au nom de la France d'en bas que de la France d'en haut, de l'ouvrier du Creusot que du col blanc de la Défense, de l'éleveur du Massif central que du céréalier de la Beauce, du client du Fouquet's des Champs-Elysées que de celui du bar des sports de Saint-Dizier. A défaut d'exister, Présidentielle 2012 a imaginé à quoi ressemblerait ce Président aux couleurs de la France. Ce personnage de fiction est le héros de notre feuilleton Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée.

Notre Président, un Français d'en bas à l'Elysée

Qu'Hollande soit élu ou Sarkozy réélu, une chose est sûre, le prochain président français ne sera toujours  pas issu de la France d'en-bas. De là à imaginer qu'elle soit la grande oubliée du prochain quinquennat, il n'y a qu'un pas que beaucoup ont déjà franchi. 
Le divorce entre les Français et l'actuel Président, qui ne peut plus sortir dans la rue sans une garnison de CRS, peut réjouir Hollande, qui se voit déjà élu dans un fauteuil. Mais, sur le fond, il est préoccupant pour l'état réel de notre démocratie, incapable de porter à sa tête un monarque républicain qui lui ressemble.

Villepin : "Sarko ne peut plus sortir tout seul dans la rue ! "

Le meilleur ennemi de Sarkozy, Dominique Galouzeau de Villepin, ne témoigne pas d'une sollicitude excessive envers son ex-ministre de l'Intérieur, suite à sa visite mouvementée dans les rues de Bayonne. Aux yeux du candidat de République Solidaire à la présidentielle, "c'est la cristallisation de 5 ans de frustrations, de 5 ans de promesses non tenues". "Aujourd'hui, nous avons un président de la République qui ne peut pas sortir dans la rue. Ni à Bayonne, ni ailleurs".

Bayrou : moins artiste que centriste. Plus à droite qu'à gauche !

A ceux qui en doutaient encore, voici la preuve que pour Bayrou le centre est plus à droite qu'à gauche.  Lors d'un meeting à Angers, jeudi 1er mars, l'ex-ministre de l'Education de Balladur et de Chirac, a cité le nom de Jean Dujardin pour critiquer la proposition de François Hollande visant à instaurer un taux d'imposition marginal de 75 %, pour les revenus supérieurs à 1 million d'euros. Celui qui, il y a peu encore, se présentait en "défenseur des sans-grades" a volé au secours du pouvoir d'achat de l'oscarisé Dujardin en invoquant la... justice : "On a adressé des félicitations pour son admirable succès. Si cet admirable succès est confisqué, ce n'est pas juste." On attend avec impatience et curiosité la justification par le Béarnais des salaires délirants des patrons du CAC 40 et autres joueurs de football. Et accessoirement sa définition du succès, qui semble pour lui rimer avec argent.

Les brèves de campagne

Florange sauvé par Sarko : les ouvriers de Mittal n'y croient pas dur comme fer. 
Sarko propose aux profs qui veulent enseigner plus de gagner plus. Les prend-il pour des idiots ou pour des amnésiques ? 
Sarkozy hué à Bayonne : on a connu des "candidats du peuple" plus populaires.
Sarkozy taxe la nouvelle tranche d'imposition marginale à 75% de Hollande "d'acte de démagogie insensé". Parole d'expert. 

Portrait hilarant de Carla Bruni

Portrait hilarant de Carla Bruni dans la dernière chronique du règne de Nicolas 1er de Patrick Rambaud, dont nous avions chaudement recommandé la lecture à sa sortie. Duquel il ressort que l'épouse du candidat du peuple fait moins peuple que people. Et que l'attelage improbable qu'elle forme avec son "chouchou", croqué en "petit nerveux" par Rambaud, n'est pas étranger à son goût du pouvoir.
"Madame s'abandonnait avec une somnolence tranquille aux délices du pouvoir. Elle avait toujours vécu entre les palais et les palaces, mais il y avait désormais un je-ne-sais-quoi d'insolent dans l'art de se faire servir, un rapport de force permanent qui se superposait à l'arrogance ordinaire des nantis, ce supplément qu'apportait la haute politique à l'argent.

Le PDG d'EDF dégradé par la Finance

Le monde de la Finance sait parfois se montrer impitoyable avec "les siens". La rumeur selon laquelle Antoine Frérot, actuel PDG de Veolia, pourrait être la victime d'un putsch organisé par l'ex PDG du groupe (et encore membre du conseil) Henri Proglio, a fait réagir fermement AlphaValue, un cabinet d’analyse financière. Ce dernier ne prend pas de gants pour dire tout le mal qu’il pense de la gestion d’Henri Proglio à la tête de Veolia et de sa tentative de déstabilisation de son ex-dauphin : « 48h après la publication de la rumeur, il semble que le conseil ait été utilisé, inconsciemment ou non, et sans mesurer la tempête que cela pourrait provoquer. C'est le summum de l'incompétence", écrit le bureau d'analyse. Pas gentil pour  "le meilleur PDG de France", dixit Sarkozy, lorsqu'il prenait sa défense à la télé pour expliquer que son précieux ami était si exceptionnel qu'il aurait pu diriger de concert deux sociétés du CAC 40, à savoir Veolia et Edf. 

Proglio : (retraite) Chapeau l'artiste !

Non seulement la vendetta personnelle conduite par Proglio chez Veolia, pour évincer son ex-dauphin Antoine Frérot, devenu trop critique sur l'héritage empoisonné qu'il lui a légué (un tombereau de dettes et de pertes), prend l'eau de toutes parts, mais elle commence à sérieusement  l'éclabousser. "Le Canard enchaîné" de demain révèle en effet que l'ex-PDG de Veolia aurait perçu en 2011 la coquette somme de 742.000 € au titre... de sa retraite chapeau de Veolia. 

Remake : le Sarko nouveau est arrivé

Halal ou casher, Peuple ou Bling-bling, Fouquet’s ou bar tabac PMU, avec ou sans Merkel, avec ou sans Carla, fabuleux ou affabulateur, siège de campagne dans le 15ème ou dans le 16ème , Candidat ou Président… Une chose est sûre :  le Sarko 2012 sera plus difficile à écouler dans les urnes au printemps prochain que le Sarko 2007.

Candidat d'un jour, candidat toujours

Fin du suspense insoutenable : Sarkozy s'est déclaré candidat. Au journal de 20 heures, sur la télé de son ami Martin Bouygues. Alors qu'il avait pourtant juré ses grands dieux qu'il exercerait sa fonction de président jusqu'au dernier moment, car sinon "les Français ne comprendraient pas". Il faut dire qu'avec ses sondages désespérement calamiteux, il lui était difficile de prétendre refaire le coup de Mitterrand en 1988, en se déclarant au mois de mars.

"Sarkozy nous présente sa nouvelle campagne" (la une du Canard du 8 février)

Hier au soir, retour du plus que jamais candidat Sarkozy sur le petit écran. Presque une semaine jour pour jour après avoir monopolisé l'antenne pendant plus d'une heure sur six chaînes de télévision, revoilà l'autoproclamé capitaine courage du vaisseau France dans la tempête au 20 heures de France 2, pour une interview forcément exclusive. Même si les sujets à l'ordre du jour sont tout ce qu'il y a de rebattus : "La crise sans précédent, la Grèce qu'il faut sauver de la faillite, etc."

Sarkozy : ce polyglotte que le monde entier nous envie

Les langues étrangères et Nicolas Sarkozy, ça fait deux. Celui qui se vante à longeur de discours de jouer dans la cour des grands, de parler d'égal à égal avec Barack Obama et Angela Merkel, de sauver la planète toutes les semaines est aussi hermétique à la langue de Shakespeare qu'à celle de Goethe. Au point de se couvrir de ridicule dès qu'il ouvre la bouche dans une langue qui n'est pas la sienne. Petit florilège non exhaustif.

C'est la faute aux Français !

Hier au soir, lors de l’émission des Paroles et des actes, les graphes et les chiffres présentés par le journaliste économique, François Lenglet, avaient valeur de réquisitoire pour le bilan de l’invité, le premier ministre François Fillon. Ce dernier n’en menait pas large à l’énoncé des catastrophes qui se sont abattues sur la France depuis qu’il la dirige sous la tutelle envahissante de Nicolas Sarkozy.

Le nouveau slogan de Bayrou : ni de gauche, ni de gauche

Entendu à la revue de presse de Bruno Duvic, sur France inter. A la lecture du programme de François  Bayrou, présenté hier à la presse, l'Humanité a titré : "Ni de gauche, ni de gauche." Par allusion, bien sûr et bien vu, à son refrain "ni de gauche, ni de droite", dont il nous rebat les oreilles depuis 2007.

La girouette qui ne tourne pas rond

Après  son dernier show télévisé sur six chaînes de télévision et devant seize millions de téléspectateurs, Renaud Dély, du Nouvel Obs, brosse un portrait psychologique passionnant, mais inquiétant, de Nicolas Sarkozy.   Au point que sa lecture donne l'envie de conseiller au futur ex-président, après son abandon "définitif" de la politique en mai prochain, de trouver un divan sur lequel venir s'allonger. Son épouse, qui a confessé être en analyse depuis quelques années,  devrait pouvoir l'aider à trouver un psy à la hauteur.

Guillon interdit de métro

Après avoir été viré de France Inter sur ordre de l'Elysée, Stéphane Guillon est cette fois-ci interdit de métro. L'affiche de son prochain spectacle a en effet été jugée "trop politique" (sic) par la RATP. Celle-ci craint-elle que Sarkozy débarque prochainement pour une tournée d'inspection dans le métro ? Ou qu'il annonce sa candidature depuis la station Barbès, pour faire plus peuple ?

Villepin se reconvertit dans la critique littéraire

"Je sais bien que mes idées n'intéressent personne. Mes sondages pitoyables en témoignent, à mon grand dam ! Voici pourquoi j'ai décidé d'embrasser la carrière de critique littéraire. Pour entamer cette reconversion, j'ai choisi un livre qui me tient particulièrement à coeur... parce que l'on y parle de moi en des termes fort aimables. Et de mon meilleur ennemi, en des termes fort désobligeants. Il s'agit de la 3ème chronique du règne de Nicolas 1er, dont il ne m'a pas échappé que vous avez récemment encensé la 5ème  ici-même.

Les rats désertent le navire

"Qui croit encore en Sarkozy ?" Dans son édition du week-end, Le Monde consacre une pleine page à la désertion des élites technocratiques qui ont régné sur la France pendant cinq ans, sous les ordres de Sarkozy. Manifestement, le coeur n'y est plus. Les démissions dans les cabinets ministériels se ramassent à la pelle. "Ces derniers jours, pas moins de sept départs des cabinets de gouvernement et de la présidence, précise le quotidien pour donner toute la mesure du désastre.

Avec Sarkozy, le changement c'est tout le temps !

Si, avec Hollande, le changement c'est maintenant, avec Sarkozy, l'homme de tous les superlatifs, le changement c'est tout le temps. La preuve ? Sa dernière tactique en date : vendre aux Français l'idée qu'ils se sont trompés à son sujet, qu'il n'est finalement pas celui qu'ils croient. La ficelle est un peu grosse, comme toujours chez lui, mais elle est  probablement sa dernière planche de salut. (article publié par Agoravox).

Hollande : dur à cuire ou fier-à-bras

Son image de grand méchant mou lui collait trop à la peau. Y compris dans son propre camp. Montebourg l’a surnommé « Flamby », Fabius « Monsieur petites blagues » et « Fraise des bois », l’ex-plume de l’ex-premier ministre, Guillaume Bachelay, « Guimauve le Conquérant ». A droite, ce n’est bien sûr pas mieux. Sarkozy l’appellerait « le petit » en privé, élément de langage repris sur i-Télé par Estrosi. Chatel, quant à lui, l’avait qualifié de « Babar ». (article publié par Agoravox)

Le Sarko show continue

"Si vous ne parlez pas de moi, j'en parlerai à votre place." Après le discours offensif du grand méchant mou au Bourget, il n'y en avait plus que pour ce dernier dans toutes les gazettes en début de semaine. Le déplacement en pirogue en Guyane du CDD de plus en plus précaire de l'Elysée, a soudain été relégué au second plan. C'était plus qu'il n'en pouvait supporter. Au cours de trois heures de conversation à bâtons rompus avec les journalistes, en marge de son déplacement, le pourfendeur du capitalisme en a profité pour aborder son sujet de prédilection favori : lui-même.

La 5ème chronique du Règne de Nicolas 1er

Grâce soit rendue à Patrick Rambaud pour sa constance. Cette année encore, il est fidèle au rendez-vous. Sa 5ème chronique du règne de Nicolas 1er vient de paraître, et elle est aussi désopilante et vacharde que les précédentes.
Sidéré que ces concitoyens aient pu porter à la tête de la France Nicolas Sarkozy, un politicien qu'il n'a jamais porté dans son coeur, Patrick Rambaud a envisagé, un temps, de s'exiler. En souvenir de Victor Hugo  réfugié à Guernesey pour fuir Napoléon III, qu'il surnommait Napoléon le Petit ?

Le nouveau petit père des peuples

Les outsiders de la présidentielle, Bayrou et Le Pen, commencent à furieusement se ressembler. Plus exactement, Bayrou se "marinise" à vue d'oeil. Après l'OPA contre nature de Marine Le Pen sur les classes populaires (pour ceux qui auraient la mémoire courte, rappelons qu'en comparaison du programme économique de son père en 2002, le programme de l'ayatollah républicain Newt Gingrich est un manifeste communiste) Bayrou l'européen jusqu'au-boutiste, prétend à son tour parler en leur nom.

Zorro pointé !

Sous couvert d'anonymat, un ministre a sévèrement débiné le rouleur de mécanique de l'Elysée, rapporte le "Canard" de cette semaine. Avant la dégradation du triple A français par Standard & Poor's, Sarkozy s'était fait un devoir de sauver ce "trésor national". Allant même jusqu'à s'aventurer à déclarer qu'il jouait "sa peau". Ce dont ne doute pas un seul instant ledit ministre, en prévoyant que les Français ne vont pas se gêner pour la lui faire au printemps prochain :

AAA... Tchoum !

A l'automne, l'Elysée était encore persuadé de pouvoir sauver le triple A de la France. Sûr de son fait, Nicolas Sarkozy décréta sa sauvegarde grande cause nationale. Un combat taillé à la mesure de ses nouveaux habits de Président protecteur des Français. Histoire de faire oublier ceux de Président des riches, qui lui collaient toujours à la peau dans les sondages. Son ami Alain Minc loua son "courage" en disant qu'il "jouait sa peau". Des propos bien imprudents...

Bayrou, l'enfileur de perles

30 minutes chrono pour Bayrou le weekend dernier chez Ruquier. Les moments les plus cocasses de son intervention.

Bayrou le Teuton

Souvenez-vous ! En 2007, le Béarnais se présentait volontiers comme le Blair français. La santé économique florissante du Royaume-Uni en faisait alors rêver plus d'uns. Tout comme l'Espagne. Au point que l'inénarrable Ségolène s'affichait aussi souvent que possible sur la photo en compagnie de Zapatero, et s'était  vue surnommée la Zapatera par les médias.

La disgrâce de Besson le félon

Eric Besson, le transfuge socialiste converti au sarkozysme débridé, n'est plus en odeur de sainteté au Château. Le monarque aurait eu ce mot cruel qui vaut excommunication : "Besson ferait presque regretter Estrosi à l'Industrie, c'est tout dire...". Au point que Nicolas Sarkozy n'a même pas jugé utile de l'inviter chez Rossignol à Sallanches lorsqu'il a inauguré en décembre dernier la relocalisation de... 20 emplois dans une usine du fabriquant de skis.

Hollande sur la tombe de Tonton à Jarnac

Tonton, 16 ans déjà ! François Mitterrand s'est éteint le 8 janvier 1996. Un anniversaire que n'a pas manqué de célébrer le candidat socialiste en venant se recueillir sur la tombe de celui "qui reste jusqu’à aujourd’hui le seul qui ait pu devenir président de la République en étant socialiste", a-t-il constaté sans orginalité excessive. Pour poursuivre dans la même veine : «Il faut en même temps ne pas laisser François Mitterrand être le seul président socialiste de la Ve République». 

S'il veut être le prochain, plutôt que d'aligner de telles lapalissades,  François Hollande serait bien avisé de méditer les 10 commandements qui ont inspiré la vie de son héros politique.

Le bêtisier 2011 (suite)

La vague rose. Martine Aubry, prise d'un accès de sincérité,  a dévoilé malgré elle ce qu'elle pense, en son for intérieur, du programme du PS au journal de France 2 : "C'est donc un projet extrêmement vague... vaste." Est-ce prémonitoire d'une nouvelle vague rose en mai prochain ?

Nadine Morano ou l'art de la délicatesse

Nadine Morano, qu'on ne présente plus, va bientôt y réfléchir à deux fois avant d'accepter les invitations des chaînes de radio.
Sur France-Inter, ce mercredi, Sophia Aram l'a habillée pour toute la campagne électorale.

Le dessin satirique de la semaine



Paru dans le Canard enchaîné de cette semaine. "Il me fait penser au Rafale, c'est le meilleur, mais personne n'en veut !" Une parfaite illustration de la métamorphose du Figaro, de journal de droite en tract électoral de l'UMP, depuis que  le marchand d'armes Serge Dassault en est devenu l'heureux propriétaire.

Hollande s'amuse des voeux de Sarko

Le Canard enchaîné relate la réaction en off, et cette fois-ci très policée, du candidat Hollande aux voeux du Président, et plus que jamais candidat, Sarkozy : "Il vient de découvrir qu'il faut former les chômeurs et de redécouvrir la TVA sociale, qu'il avait écartée il y a quatre ans et demi (ndlr : entre les deux tours des législatives de 2007). En fait, il nous a expliqué que son mandat commençait aujourd'hui et se terminerait le 6 mai."
Monsieur petites blagues (le surnom dont l'affuble Fabius) n'est pas moins caustique quand il reste poli.