Guillon interdit de métro

Après avoir été viré de France Inter sur ordre de l'Elysée, Stéphane Guillon est cette fois-ci interdit de métro. L'affiche de son prochain spectacle a en effet été jugée "trop politique" (sic) par la RATP. Celle-ci craint-elle que Sarkozy débarque prochainement pour une tournée d'inspection dans le métro ? Ou qu'il annonce sa candidature depuis la station Barbès, pour faire plus peuple ?

Villepin se reconvertit dans la critique littéraire

"Je sais bien que mes idées n'intéressent personne. Mes sondages pitoyables en témoignent, à mon grand dam ! Voici pourquoi j'ai décidé d'embrasser la carrière de critique littéraire. Pour entamer cette reconversion, j'ai choisi un livre qui me tient particulièrement à coeur... parce que l'on y parle de moi en des termes fort aimables. Et de mon meilleur ennemi, en des termes fort désobligeants. Il s'agit de la 3ème chronique du règne de Nicolas 1er, dont il ne m'a pas échappé que vous avez récemment encensé la 5ème  ici-même.

Les rats désertent le navire

"Qui croit encore en Sarkozy ?" Dans son édition du week-end, Le Monde consacre une pleine page à la désertion des élites technocratiques qui ont régné sur la France pendant cinq ans, sous les ordres de Sarkozy. Manifestement, le coeur n'y est plus. Les démissions dans les cabinets ministériels se ramassent à la pelle. "Ces derniers jours, pas moins de sept départs des cabinets de gouvernement et de la présidence, précise le quotidien pour donner toute la mesure du désastre.

Avec Sarkozy, le changement c'est tout le temps !

Si, avec Hollande, le changement c'est maintenant, avec Sarkozy, l'homme de tous les superlatifs, le changement c'est tout le temps. La preuve ? Sa dernière tactique en date : vendre aux Français l'idée qu'ils se sont trompés à son sujet, qu'il n'est finalement pas celui qu'ils croient. La ficelle est un peu grosse, comme toujours chez lui, mais elle est  probablement sa dernière planche de salut. (article publié par Agoravox).

Hollande : dur à cuire ou fier-à-bras

Son image de grand méchant mou lui collait trop à la peau. Y compris dans son propre camp. Montebourg l’a surnommé « Flamby », Fabius « Monsieur petites blagues » et « Fraise des bois », l’ex-plume de l’ex-premier ministre, Guillaume Bachelay, « Guimauve le Conquérant ». A droite, ce n’est bien sûr pas mieux. Sarkozy l’appellerait « le petit » en privé, élément de langage repris sur i-Télé par Estrosi. Chatel, quant à lui, l’avait qualifié de « Babar ». (article publié par Agoravox)

Le Sarko show continue

"Si vous ne parlez pas de moi, j'en parlerai à votre place." Après le discours offensif du grand méchant mou au Bourget, il n'y en avait plus que pour ce dernier dans toutes les gazettes en début de semaine. Le déplacement en pirogue en Guyane du CDD de plus en plus précaire de l'Elysée, a soudain été relégué au second plan. C'était plus qu'il n'en pouvait supporter. Au cours de trois heures de conversation à bâtons rompus avec les journalistes, en marge de son déplacement, le pourfendeur du capitalisme en a profité pour aborder son sujet de prédilection favori : lui-même.

La 5ème chronique du Règne de Nicolas 1er

Grâce soit rendue à Patrick Rambaud pour sa constance. Cette année encore, il est fidèle au rendez-vous. Sa 5ème chronique du règne de Nicolas 1er vient de paraître, et elle est aussi désopilante et vacharde que les précédentes.
Sidéré que ces concitoyens aient pu porter à la tête de la France Nicolas Sarkozy, un politicien qu'il n'a jamais porté dans son coeur, Patrick Rambaud a envisagé, un temps, de s'exiler. En souvenir de Victor Hugo  réfugié à Guernesey pour fuir Napoléon III, qu'il surnommait Napoléon le Petit ?

Le nouveau petit père des peuples

Les outsiders de la présidentielle, Bayrou et Le Pen, commencent à furieusement se ressembler. Plus exactement, Bayrou se "marinise" à vue d'oeil. Après l'OPA contre nature de Marine Le Pen sur les classes populaires (pour ceux qui auraient la mémoire courte, rappelons qu'en comparaison du programme économique de son père en 2002, le programme de l'ayatollah républicain Newt Gingrich est un manifeste communiste) Bayrou l'européen jusqu'au-boutiste, prétend à son tour parler en leur nom.

Zorro pointé !

Sous couvert d'anonymat, un ministre a sévèrement débiné le rouleur de mécanique de l'Elysée, rapporte le "Canard" de cette semaine. Avant la dégradation du triple A français par Standard & Poor's, Sarkozy s'était fait un devoir de sauver ce "trésor national". Allant même jusqu'à s'aventurer à déclarer qu'il jouait "sa peau". Ce dont ne doute pas un seul instant ledit ministre, en prévoyant que les Français ne vont pas se gêner pour la lui faire au printemps prochain :

AAA... Tchoum !

A l'automne, l'Elysée était encore persuadé de pouvoir sauver le triple A de la France. Sûr de son fait, Nicolas Sarkozy décréta sa sauvegarde grande cause nationale. Un combat taillé à la mesure de ses nouveaux habits de Président protecteur des Français. Histoire de faire oublier ceux de Président des riches, qui lui collaient toujours à la peau dans les sondages. Son ami Alain Minc loua son "courage" en disant qu'il "jouait sa peau". Des propos bien imprudents...

Bayrou, l'enfileur de perles

30 minutes chrono pour Bayrou le weekend dernier chez Ruquier. Les moments les plus cocasses de son intervention.

Bayrou le Teuton

Souvenez-vous ! En 2007, le Béarnais se présentait volontiers comme le Blair français. La santé économique florissante du Royaume-Uni en faisait alors rêver plus d'uns. Tout comme l'Espagne. Au point que l'inénarrable Ségolène s'affichait aussi souvent que possible sur la photo en compagnie de Zapatero, et s'était  vue surnommée la Zapatera par les médias.

La disgrâce de Besson le félon

Eric Besson, le transfuge socialiste converti au sarkozysme débridé, n'est plus en odeur de sainteté au Château. Le monarque aurait eu ce mot cruel qui vaut excommunication : "Besson ferait presque regretter Estrosi à l'Industrie, c'est tout dire...". Au point que Nicolas Sarkozy n'a même pas jugé utile de l'inviter chez Rossignol à Sallanches lorsqu'il a inauguré en décembre dernier la relocalisation de... 20 emplois dans une usine du fabriquant de skis.

Hollande sur la tombe de Tonton à Jarnac

Tonton, 16 ans déjà ! François Mitterrand s'est éteint le 8 janvier 1996. Un anniversaire que n'a pas manqué de célébrer le candidat socialiste en venant se recueillir sur la tombe de celui "qui reste jusqu’à aujourd’hui le seul qui ait pu devenir président de la République en étant socialiste", a-t-il constaté sans orginalité excessive. Pour poursuivre dans la même veine : «Il faut en même temps ne pas laisser François Mitterrand être le seul président socialiste de la Ve République». 

S'il veut être le prochain, plutôt que d'aligner de telles lapalissades,  François Hollande serait bien avisé de méditer les 10 commandements qui ont inspiré la vie de son héros politique.

Le bêtisier 2011 (suite)

La vague rose. Martine Aubry, prise d'un accès de sincérité,  a dévoilé malgré elle ce qu'elle pense, en son for intérieur, du programme du PS au journal de France 2 : "C'est donc un projet extrêmement vague... vaste." Est-ce prémonitoire d'une nouvelle vague rose en mai prochain ?

Nadine Morano ou l'art de la délicatesse

Nadine Morano, qu'on ne présente plus, va bientôt y réfléchir à deux fois avant d'accepter les invitations des chaînes de radio.
Sur France-Inter, ce mercredi, Sophia Aram l'a habillée pour toute la campagne électorale.

Le dessin satirique de la semaine



Paru dans le Canard enchaîné de cette semaine. "Il me fait penser au Rafale, c'est le meilleur, mais personne n'en veut !" Une parfaite illustration de la métamorphose du Figaro, de journal de droite en tract électoral de l'UMP, depuis que  le marchand d'armes Serge Dassault en est devenu l'heureux propriétaire.

Hollande s'amuse des voeux de Sarko

Le Canard enchaîné relate la réaction en off, et cette fois-ci très policée, du candidat Hollande aux voeux du Président, et plus que jamais candidat, Sarkozy : "Il vient de découvrir qu'il faut former les chômeurs et de redécouvrir la TVA sociale, qu'il avait écartée il y a quatre ans et demi (ndlr : entre les deux tours des législatives de 2007). En fait, il nous a expliqué que son mandat commençait aujourd'hui et se terminerait le 6 mai."
Monsieur petites blagues (le surnom dont l'affuble Fabius) n'est pas moins caustique quand il reste poli.  

"L'insulte" de Hollande à Sarkozy : le fin mot de l'histoire

"Tapez sur Hollande, allez-y ! Cognez-lui dessus sans relâche. Poussez-le à la faute. " Le message humaniste du Président "protecteur" a été bien reçu par les poètes qui l'entourent lors des réunions de la cellule riposte de l'Elysée. Au point de détourner de son contexte des déclarations off du candidat socialiste pour exiger des excuses publiques de sa part. Mais quand Morano et Hortefeux montent au créneau pour donner des leçons de savoir-vivre, inutile d'être énarque pour flairer le coup fourré.

Hortefeux : l'hôpital qui se moque de la charité

Brice Hortefeux est aux anges. Selon Le Parisien, le candidat socialiste aurait traité Nicolas Sarkozy de "sale mec", au cours d'un déjeuner en compagnie de plusieurs journalistes. L'Auvergnat, en mission commandée, a sauté sur l'occasion. Il explique au Monde comment l'UMP va exploiter ce soi-disant faux-pas

De Versailles à l'Elysée, rien n'a changé.

Le Président, sur les conseils de son épouse, serait devenu un homme de culture, lecteur passionné de la Pléaide et admirateur inlassable des oeuvres mortifères du cinéaste danois Carl Dreyer. Au point de faire régulièrement étalage de ses dernières lectures en conseil des ministres. Histoire de relever le niveau de Lefebvre ?
Force est de constater que cette conversion tardive à la culture ne l'a pas vraiment humanisé. Pour ce, nous ne saurions trop lui conseiller de regarder un soir prochain, au coin du feu, Si Versailles m'était conté, le chef-d'oeuvre de Sacha Guitry.

Les réactions aux voeux de l'Elysée

La plus drôle : "Pourquoi ne s'est-il pas contenté de nous dire 'adieu' ? Nos meilleurs voeux auraient été exaucés dès le premier jour de l'année. Tout reste à faire donc. La réponse à ces voeux sera dans les urnes". (Mélenchon)
La plus ironique : "Tel un joueur de bonneteau, Nicolas Sarkozy nous a vendu un "Sarko nouveau". Se préoccupant des chômeurs (...) Evoquant la taxation des marchandises (...) Pointant, c'est aussi amusant, la taxation des mouvements de capitaux etc. Bref ! N'écoutez pas ce que j'ai fait, regardez ce que je vais faire! Pour un peu Nicolas se présenterait contre Sarkozy". (Cambadélis)

Du rififi à Boulogne

         L'élection de Claude Guéant à Boulogne, aux prochaines législatives, ne sera peut-être pas une simple formalité. Le premier adjoint démissionnaire de la mairie de Boulogne, Thierry Solère, semble bien décidé à jouer les trouble-fête. Une "erreur". C'est ainsi qu'il a qualifié la candidature de Claude Guéant aux législatives à Boulogne-Billancourt, dans une interview au "Parisien", ce matin. "L’époque n’est plus aux parachutages, même dans les Hauts-de-Seine", martèle le vice-président UMP du

Des voeux pieux... de candidat

Sous prétexte de voeux, c'est une vraie déclaration de candidature que nous a servie Nicolas Sarkozy hier au soir.  Celle d'un Président qui fait campagne pour sa réélection en faisant mine de gouverner au service des Français. Et d'un candidat qui découvre les problèmes du pays (le chômage, la désindustrialisation, le manque de croissance, etc.) sans avoir de solutions à leur apporter. A part des mesures, telles que la TVA sociale, qu'il s'est bien gardé de mettre en oeuvre durant son premier quinquennat. A se demander si c'est bien lui qui préside depuis bientôt 5 ans aux destinées de la France tant elle lui paraît étrangère.

Morceaux choisis

Sur le chômage, alors que les Bac + 5 sans travail ne se comptent plus, a-t-il ainsi ressorti la vieille lune de la formation remède au chômage : "Ceux qui ont perdu leur emploi doivent être l'objet de toute notre attention. Nous devons changer notre regard sur le chômage. Faire en sorte que la formation des chômeurs devienne la priorité absolue. Former et pas seulement indemniser, tel doit être notre but". Le chômeur profiteur de la solidarité de la nation n'est jamais loin.