Portrait hilarant de Carla Bruni

Portrait hilarant de Carla Bruni dans la dernière chronique du règne de Nicolas 1er de Patrick Rambaud, dont nous avions chaudement recommandé la lecture à sa sortie. Duquel il ressort que l'épouse du candidat du peuple fait moins peuple que people. Et que l'attelage improbable qu'elle forme avec son "chouchou", croqué en "petit nerveux" par Rambaud, n'est pas étranger à son goût du pouvoir.
"Madame s'abandonnait avec une somnolence tranquille aux délices du pouvoir. Elle avait toujours vécu entre les palais et les palaces, mais il y avait désormais un je-ne-sais-quoi d'insolent dans l'art de se faire servir, un rapport de force permanent qui se superposait à l'arrogance ordinaire des nantis, ce supplément qu'apportait la haute politique à l'argent.

Le PDG d'EDF dégradé par la Finance

Le monde de la Finance sait parfois se montrer impitoyable avec "les siens". La rumeur selon laquelle Antoine Frérot, actuel PDG de Veolia, pourrait être la victime d'un putsch organisé par l'ex PDG du groupe (et encore membre du conseil) Henri Proglio, a fait réagir fermement AlphaValue, un cabinet d’analyse financière. Ce dernier ne prend pas de gants pour dire tout le mal qu’il pense de la gestion d’Henri Proglio à la tête de Veolia et de sa tentative de déstabilisation de son ex-dauphin : « 48h après la publication de la rumeur, il semble que le conseil ait été utilisé, inconsciemment ou non, et sans mesurer la tempête que cela pourrait provoquer. C'est le summum de l'incompétence", écrit le bureau d'analyse. Pas gentil pour  "le meilleur PDG de France", dixit Sarkozy, lorsqu'il prenait sa défense à la télé pour expliquer que son précieux ami était si exceptionnel qu'il aurait pu diriger de concert deux sociétés du CAC 40, à savoir Veolia et Edf. 

Proglio : (retraite) Chapeau l'artiste !

Non seulement la vendetta personnelle conduite par Proglio chez Veolia, pour évincer son ex-dauphin Antoine Frérot, devenu trop critique sur l'héritage empoisonné qu'il lui a légué (un tombereau de dettes et de pertes), prend l'eau de toutes parts, mais elle commence à sérieusement  l'éclabousser. "Le Canard enchaîné" de demain révèle en effet que l'ex-PDG de Veolia aurait perçu en 2011 la coquette somme de 742.000 € au titre... de sa retraite chapeau de Veolia. 

Remake : le Sarko nouveau est arrivé

Halal ou casher, Peuple ou Bling-bling, Fouquet’s ou bar tabac PMU, avec ou sans Merkel, avec ou sans Carla, fabuleux ou affabulateur, siège de campagne dans le 15ème ou dans le 16ème , Candidat ou Président… Une chose est sûre :  le Sarko 2012 sera plus difficile à écouler dans les urnes au printemps prochain que le Sarko 2007.

Candidat d'un jour, candidat toujours

Fin du suspense insoutenable : Sarkozy s'est déclaré candidat. Au journal de 20 heures, sur la télé de son ami Martin Bouygues. Alors qu'il avait pourtant juré ses grands dieux qu'il exercerait sa fonction de président jusqu'au dernier moment, car sinon "les Français ne comprendraient pas". Il faut dire qu'avec ses sondages désespérement calamiteux, il lui était difficile de prétendre refaire le coup de Mitterrand en 1988, en se déclarant au mois de mars.

"Sarkozy nous présente sa nouvelle campagne" (la une du Canard du 8 février)

Hier au soir, retour du plus que jamais candidat Sarkozy sur le petit écran. Presque une semaine jour pour jour après avoir monopolisé l'antenne pendant plus d'une heure sur six chaînes de télévision, revoilà l'autoproclamé capitaine courage du vaisseau France dans la tempête au 20 heures de France 2, pour une interview forcément exclusive. Même si les sujets à l'ordre du jour sont tout ce qu'il y a de rebattus : "La crise sans précédent, la Grèce qu'il faut sauver de la faillite, etc."

Sarkozy : ce polyglotte que le monde entier nous envie

Les langues étrangères et Nicolas Sarkozy, ça fait deux. Celui qui se vante à longeur de discours de jouer dans la cour des grands, de parler d'égal à égal avec Barack Obama et Angela Merkel, de sauver la planète toutes les semaines est aussi hermétique à la langue de Shakespeare qu'à celle de Goethe. Au point de se couvrir de ridicule dès qu'il ouvre la bouche dans une langue qui n'est pas la sienne. Petit florilège non exhaustif.

C'est la faute aux Français !

Hier au soir, lors de l’émission des Paroles et des actes, les graphes et les chiffres présentés par le journaliste économique, François Lenglet, avaient valeur de réquisitoire pour le bilan de l’invité, le premier ministre François Fillon. Ce dernier n’en menait pas large à l’énoncé des catastrophes qui se sont abattues sur la France depuis qu’il la dirige sous la tutelle envahissante de Nicolas Sarkozy.

Le nouveau slogan de Bayrou : ni de gauche, ni de gauche

Entendu à la revue de presse de Bruno Duvic, sur France inter. A la lecture du programme de François  Bayrou, présenté hier à la presse, l'Humanité a titré : "Ni de gauche, ni de gauche." Par allusion, bien sûr et bien vu, à son refrain "ni de gauche, ni de droite", dont il nous rebat les oreilles depuis 2007.

La girouette qui ne tourne pas rond

Après  son dernier show télévisé sur six chaînes de télévision et devant seize millions de téléspectateurs, Renaud Dély, du Nouvel Obs, brosse un portrait psychologique passionnant, mais inquiétant, de Nicolas Sarkozy.   Au point que sa lecture donne l'envie de conseiller au futur ex-président, après son abandon "définitif" de la politique en mai prochain, de trouver un divan sur lequel venir s'allonger. Son épouse, qui a confessé être en analyse depuis quelques années,  devrait pouvoir l'aider à trouver un psy à la hauteur.