Une rentrée en campagne



L'AGE DU CAPITAINE
A défaut d’être rattrapé par la justice, Jacques CHIRAC a été rattrapé par son âge. A 73 ans, les excès de frais de bouche commencent à se faire sentir. Sa candidature en 2007 a été retirée du menu.






PLUS CHOUAN QUE JAMAIS
Armoiries au vent, le Vicomte Villiers a déclaré sa flamme présidentielle à ses ouailles le 11 septembre. Tout un symbole ! Il n'a pas fait dans le détail. En proposant notamment de créer « une garde nationale » pour surveiller les islamistes et les prêches dans les mosquées. Le menhir de St Cloud a crié à la récupération. Sans bien sûr rien trouvé à redire sur le fond.

LA FETE A FAFA
Cette année, la fête de l’Huma ce fut surtout la fête à Fafa. Que Fabius ait pu faire croire à quelques électeurs socialistes désespérés qu’il n’était pas de droite soit ! Mais aux derniers carterons de communistes purs et durs réunis à la Courneuve, il ne faut tout de même pas pousser !

VILLEPIN SUPERSTAR
Pour son retour à l’ONU où il a remplacé au pied levé le Chi, pour prononcer un discours enflammé dont il a le secret, sur le multilaréralisme et la solidarité avec tous ceux qui souffrent… le Premier ministre a endossé une fois encore les habits de son mentor. Sans arrière-pensée aucune. Promis, juré, craché. Sang bleu ne saurait mentir !

LE DAUPHIN
Ne jamais insulter l’avenir, c’est tout un art. Villepin y excelle à merveille. A peine rentré de congés, il en a fait la démonstration éclatante en déclarant que si les militants avaient leur rôle à jouer dans la désignation du candidat à l’élection présidentielle, celle-ci est surtout la rencontre d’un homme et d'un peuple. Pour enfoncer le clou, un journal allemand l’a dans le même temps intronisé « dauphin » de Chirac.


L'HISTOIRE EST UN ETERNEL RECOMMENCEMENT
Pour la présidentielle de 1995 déjà, le patron du RPR, un certain Jacques Chirac était en concurrence avec un certain Edouard Balladur, qu’il avait officieusement désigné à ce poste. 10 ans plus tard se dessine le même scénario. Mais, cette fois-ci, Chirac soutient le Premier ministre qu’il a officiellement nommé. Contre celui qui lui a succédé à la tête de feu son parti le RPR (pardon ! l’UMP).




POM... POM... PI... DOU
Sans même l’onction du suffrage populaire, Pompidou avait réussi à gravir la dernière marche du pouvoir. C’est le Général en personne qui était venu le débusquer sous les ors de la banque de Rothschild pour lui proposer de devenir son directeur de cabinet à l’Elysée en 1958.

CHASSEZ LE NATUREL...
La commémoration de ses 100 jours en déplacement en Province a valu à Villepin un nouvel accès de lyrisme. De ceux auxquels on s’imaginait qu’il avait définitivement renoncé. Brandissant un coeur, il a déclamé à la tribune : "Ce bien inaliénable, on m'en a fait cadeau ce matin. Un jeune élève qui venait de tailler dans son ardoise un coeur. Ce coeur de France, nous nous battons pour lui et nous voulons le servir".