La prime de 1000 euros ? A la casse

L'effet d'annonce, c'est ma vrai marque de fabrique. Il a suffit que je souhaite que tous les salariés reçoivent une prime de 1000 euros pour que les médias embrayent.






Je compte les multiplier d'ici mai 2012 les effets d'annonce. A force, il en restera peut-être quelque chose dans l'imaginaire de l'électeur, qui sait ?

Une affaire de moeurs

J'aurais tout essayé pour éviter les sujets qui fâchent, pouvoir d'achat, chômage, sécurité... Après le débat sur l'islam, pardon sur la laïcité, voici un autre sujet de société crucial, d'une urgence absolue qui commande une nouvelle loi... J'espère que j'aurai plus de chance qu'avec le précédent.


A défaut de marquer des points dans la lutte contre les bougnoules avec mon débat avorté sur (ou plutôt contre) l'islam, voici un nouveau débat que je sens bien : l'incarcération des michetons, bref des clients des prostitués. En 2003, j'avais tenté d'interdire la prostitution en condamnant le raccolage passif. Résultat des courses : les putes avaient émigré loin du Bois pour se réfugier dans les forêts de la région parisienne. Cette fois-ci, c'est carrément aux consommateurs que je m'attaque. Voilà un débat qui devrait diviser la gauche et me rabibocher avec l'électorat FN qui ne supporte pas le désordre. Et les députés de droite, même si en leur fort intérieur ils regrettent la fermeture des maisons closes, que j'avais d'ailleurs appelé indirectement à rouvrir il n'y a pas si longtemps, ne pourront que me suivre pour ne pas se mettre à dos leurs électeurs constipés de province.

"Moi, la situation je la sens bien. Je viens de si loin. Depuis 1995, j'ai tant d'expérience du pays, les Français regardent leurs dirigeants, comment ils se comportent et, dans la difficulté, s'ils sont solides", ai-je glissé aux députés de la majorité que je recevais hier soir à l'Elysée. "Quand le paysan sème, l'imbécile au bord de la route ne voit pas qu'il sème et qu'il a labouré profond depuis longtemps", ai-je renchéri en forme d'haiku comme pour paraître plus zen que je ne suis envers ceux qui me prédisent une belle raclée pour 2012.

Plus détesté que moi tu meurs ! Le dernier numéro du Canard relate que trois couples ont fait décrocher mon portrait de président pour éviter de se marier sous mon nez dans une mairie du Nord. Sans doute des mariages blancs, des immigrés de fraîche date qui contournent la loi. Je vais demander à Guéant de mettre ses meilleurs limiers sur ces couples pas catholiques.