Le nouveau slogan de Bayrou : ni de gauche, ni de gauche

Entendu à la revue de presse de Bruno Duvic, sur France inter. A la lecture du programme de François  Bayrou, présenté hier à la presse, l'Humanité a titré : "Ni de gauche, ni de gauche." Par allusion, bien sûr et bien vu, à son refrain "ni de gauche, ni de droite", dont il nous rebat les oreilles depuis 2007.

C'est en effet à une sévère cure d'austérité que le Béarnais entend soumettre ses concitoyens si, par malheur, il était élu. "Pas un euro de plus de dépensé dans la sphère publique pendant deux ans" est son cheval de bataille. Mais aussi  un sacré traitement de cheval : cela suppose en effet de ne plus augmenter les salaires dans la fonction publique, même pour suivre le rythme de l'inflation. C'est à dire à supprimer des postes. Mais lesquels ? En européiste de la première heure, il est bien sûr partisan de la règle d'or, chère à Angela Merkel. Le bouquet final, c'est l'augmentation de la TVA de 1% dès 2012 et, "si la croissance n'est pas au rendez-vous", d'à nouveau 1% en 2014. Ce qui signifie, si l'on a bien compris, que le plus sûr moyen de retrouver la croissance est d'augmenter la TVA. Sarkozy n'aurait  pas dit mieux.

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