J'ai épousé une sainte

Le mari de la plus belle femme du monde nous écrit. Carla en vierge à l'enfant, qui l'eût cru ? Certainement aucuns de ses ex. Et Dieu sait qu'ils furent nombreux. La plus belle femme du monde enceinte de mes oeuvres, si ça ne regonfle pas ma popularité à bloc, c'est à désespérer ! Les  bonnes raisons ne manquent pas.
Et c'est pourtant le vrai miracle de mon quinquennat. Avec son ventre légèrement rebondi et ses minauderies aux photographes, c'est bien à une sainte qu'elle ressemble comme deux gouttes d'eau (de bénitier). Or une sainte ne peut épouser un monstre. Et, a fortiori, ne peut en accoucher. CQFD.
 Si j'avais voulu  m'humaniser, je n'aurais pas pu me mieux choisir que de renouer avec la paternité. Si j'avais voulu redonner confiance aux Français dans leur avenir, également. Ma bonne fée, alias mamie Bernadette, l'a bien dit : "Les Français vont se réjouir de cette naissance, cela va redonner de la joie au pays." Heureusement qu'elle n'a pas rajouté qu'il en avait bien besoin. Faire un enfant, c'est bien la preuve que, contrairement à d'autres qui défouraillent à tout va, j'ai le sens des économies : je sais faire un juste usage de ma semence. C'est bien la preuve que je n'ai pas peur de l'avenir, moi.

Je vais le faire naître à l'Elysée, si c'est un garçon, pour qu'il s'habitue le plus tôt possible, qu'il considère le palais comme son royaume. Comme je ne peux plus compter sur Jean pour me succéder, avec le petit sait-on jamais ?

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