Le retour de DSK au bercail ?

Soirée pizza ce soir à l'Elysée pour regarder DSK, alias l'oracle du FMI, alias celui qui me doit tout, au JT du 20 heures de France 2. Le petit trapu que j'ai fait roi en le faisant nommer à Washington va-t-il laisser filtrer ses intentions pour 2012 ? A en croire sa femme, Anne Sinclair, l'ex-présentatrice de 7/7 la dernière émission politique de la chaîne de mon ami Martin Bouygues, c'est comme si c'était fait.  "Je ne souhaite pas qu'il rempile pour un second mandat au FMI, a-t-elle lâché à Paris-Match. Et DSK a enfoncé le bouchon ce soir en disant qu'il écoutait toujours sa femme. Tu parles ! Pour choisir ses maîtresses aussi ? aurait dû lui demander Laurent delahousse, le mannequin journaliste de France 2. J'ai failli verser une larme quand le chouchou de ses dames a dit que son pays lui manquait, "comme à tout expatrié". Conner... Allons, j'allais oublié de respecter les consignes de ma muse Carlita. Foutaises, balivernes, qu'elle m'a conseillé d'employer à la place. Cause toujours le porte-parole de "la gauche ultra-caviar" comme dirait Copé. Son pays, c'est les jacuzzis des 5 étoiles du monde entier et les soirées petits fours avec la jet-set entre New-York, Shanghai, Sidney et Davos. Ce bon vieux Jacob, fidèle agriculteur chiraquien, a raison : DSK ne symbolise pas la France des terroirs et des territoires. Ou alors aussi fidèlement que moi la modestie et la sincérité.
Maintenant, c'est clair, DSK meurt d'envie d'y aller. Je ne vois qu'une chose pour l'arrêter : que ses sondages dithyrambiques  se mettent à battre de l'aile. Froussard comme je le connais, il ne prendra pas le risque de mouiller sa chemise s'il n'est pas sûr de l'emporter. Haut-fonctionnaire hâbleur oui, candidat de terrain non.

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