Fusion GDF-Suez : Berlusconi en perd son latin

« Le Canard enchaîné » rapporte, dans son édition du 1er mars, que Berlusconi a piqué la colère de sa vie en apprenant la fusion improvisée entre GDF et Suez, pour riposter à l’OPA de l’Italien ENEL : « Mais ce sont l’inspecteur des Finances Alain Minc et l’ami du Président, Henrio Proglio (PDG de Veolia), qui sont venus nous proposer l’OPA sur Suez. On croyait qu’elle avait l’assentiment de Paris.» Quand on apprend par ailleurs, dans "le Nouvel Obs" du lendemain, qu'Alain Minc agissait pour le compte du milliardaire belge Albert Frère, le premier actionnaire de Suez, après avoir été longtemps le conseiller du patron de Suez, Gérard Mestrallet, voilà qui n'éclaircit pas franchement le tableau. Le caractère folklorique du capitalisme franco-belge n’a apparemment rien à envier aux campagnes électorales télévisées de Sua Emittenza.

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