Portrait hilarant de Carla Bruni dans la dernière chronique du règne de Nicolas 1er de Patrick Rambaud, dont nous avions chaudement recommandé la lecture à sa sortie. Duquel il ressort que l'épouse du candidat du peuple fait moins peuple que people. Et que l'attelage improbable qu'elle forme avec son "chouchou", croqué en "petit nerveux" par Rambaud, n'est pas étranger à son goût du pouvoir.
"Madame s'abandonnait avec une somnolence tranquille aux délices du pouvoir. Elle avait toujours vécu entre les palais et les palaces, mais il y avait désormais un je-ne-sais-quoi d'insolent dans l'art de se faire servir, un rapport de force permanent qui se superposait à l'arrogance ordinaire des nantis, ce supplément qu'apportait la haute politique à l'argent.